Les quatre Français détenus par les rebelles libyens seront "très bientôt" expulsés du pays
Ils seront remis aux autorités consulaires françaises en Egypte, a indiqué Jalal Al-Gallal, un porte-parole du Conseil national de transition.
Leur arrestation le 11 mai s'était soldée par la mort d'un cinquième homme, Pierre Marziali, patron de la Secopex, société française de sécurité privée. Ils sont soupçonnés d'espionnage au profit de Kadhafi.
La rébellion a accusé les cinq hommes, qui travaillaient tous pour la Secopex, d'avoir menacé la sécurité de la Libye.
Le Français tué d'une balle dans le bas du dos est Pierre Marziali, un ancien militaire parachutiste, fondateur et responsable d'une société de sécurité privée employant d'anciens soldats, la Secopex, dont le siège est à Carcassonne dans le sud-ouest de la France. Son corps a été rapatrié dimanche 15 mai en France.
Dimanche, le ministre de la Coopération Henri de Raincourt avait affirmé que Paris était toujours "un peu dans le brouillard" quant à la situation des quatre Français détenus à Benghazi. Selon des sources européennes et rebelles à Benghazi, les hommes, ou certains d'entre eux, avaient effectué des déplacements à Tripoli avant leur installation à Benghazi, et devaient y retourner à la fin du mois.
Le vice-président de la Secopex, Robert Dulas, a rejeté les accusations d'espionnage, assurant que les autorités françaises et les rebelles étaient au courant des activités de la Secopex en Libye.
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