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Montée de la tension entre la Turquie et l'Irak

La Turquie est prête à payer le prix qu'il faudra pour mettre en déroute les rebelles kurdes basés dans le nord de l'Irak. Communiqué de la présidence turque à l'issue d'un état-major de crise. Ce matin des séparatistes kurdes ont tué 17 soldats turcs dans le sud-est de la Turquie....
Article rédigé par franceinfo
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"Tout en respectant l'intégrité territoriale de l'Irak, la Turquie ne reculera pas devant le prix nécessaire à payer, quel qu'il soit, pour préserver ses droits, ses lois, son unité indivisible et ses citoyens", affirme un communiqué publié par les services du président Abdullah Gül.

L'armée turque a déjà annoncé que 23 rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan avaient été tués dans une offensive lancée en représailles, et que des cibles présumées du PKK avaient été bombardées. Ces nouveaux affrontements interviennent quelques jours après la décision du parlement turc d'autoriser, en cas de nécessité, des incursions militaires dans le nord de l'Irak pour y frapper les bases des rebelles.

Les pertes enregistrées ce matin sont les plus importantes de l'armée turque ces derniers temps dans le sud-est du pays où les séparatistes du PKK livrent une guerre qui a fait 37.000 morts depuis 1984.

Coté irakien, le président du Kurdistan Massoud Barzani a annoncé qu'il ne livrerait jamais à la Turquie les chefs du Parti des Travailleurs du Kurdistan : "Malgré sa puissance, l'armée turque ne peut pas les annihiler ou les arrêter. Alors comment pourrions-nous les arrêter et les livrer à la Turquie ?", a-t-il demandé.

Enfin des rebelles kurdes ont annoncé en début d'après midi qu'ils avaient pris en otages plusieurs soldats turcs, selon l'agence de presse pro-kurde Firat. Une information démentie par le ministre turc de la Défense.

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