Mort de Shimon Peres, le dernier père fondateur d'Israël
Shimon Peres est mort la nuit dernière du mardi 27 septembre. Premier ministre puis président, amoureux de la France, il était le dernier survivant de la génération des pères fondateurs de l'État d'Israël.
C'était un homme de paix dont le projet inachevé aurait pu se résumer à un dessin qu'il avait accepté de signer en 1992. Deux drapeaux, deux territoires, deux États. Yasser Arafat, le Palestinien, esquissait la bannière ornée de l'étoile de David. Aux côtés du dessinateur Plantu, Shimon Peres voyait poindre un règlement pacifique. Le projet commencera à prendre forme un an plus tard, scellé à Washington (États-Unis).
Les accords d'Oslo sont sa plus grande réussite
Une poignée de main sur le perron de la Maison-Blanche entre Yasser Arafat et le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin, Shimon Peres alors ministre des Affaires étrangères en fut l'artisan numéro 1. Les accords d'Oslo sont sa plus grande réussite. Ensemble, les trois hommes recevront le Prix Nobel de la paix l'année suivante. Dès lors, le dialogue ne sera jamais rompu entre lui et l'autorité palestinienne, mais jamais cette relation ne lui permettra de concrétiser ses espoirs de paix. Le flambeau laissé par Yitzhak Rabin assassiné s'avèrera trop lourd à porter.
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