Nouvelles brèches dans la frontière entre Gaza et l'Égypte
Une brèche qui se ferme, une autre qui s'ouvre... La police égyptienne a bien essayé d'empêcher les Palestiniens d'entrer sur son territoire. Sans succès. Le poste-frontière de Rafah, le principal point de passage, a été fermé, les forces de l'ordre ont comblé les brèches existantes avec du fil de fer barbelé et utilisé des canons à eau contre les habitants de Gaza. Une fermeture totale de la frontière était prévue pour le début de l'après-midi.
Mais rien n'y a fait. Car un bulldozer conduit par des activistes du Hamas a fait deux nouvelles brèches dans le mur-frontière qui sépare les deux territoires. Des centaines de Palestiniens, qui attendaient en scandant des
slogans à la gloire du Hamas, en ont aussitôt profité pour traverser sans que la police, débordée, n'intervienne.
Le mouvement islamiste a affirmé n'avoir pas orchestré cette action, parlant d'un "effort populaire spontané".
_ Depuis trois jours, les habitants de Gaza, soumis à un blocus israélien depuis le 17 janvier, affluent par centaines de milliers en Égypte pour se ravitailler en vivres.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées au Caire et à Damas pour réclamer la fin du blocus imposé par Israël dans la bande de Gaza.
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