Nouvelles sanctions contre l'Iran... "à jeter" pour Ahmadinejad
L'adoption de cette résolution est le résultat de cinq mois
de tractations intenses, notamment entre Washington d'une part
et Moscou et Pékin de l'autre. Américains, Français, Britanniques et Allemands souhaitaient des mesures plus coercitives, mais Russes et Chinois ont obtenu un allégement des dispositions contenues dans les dix pages de la résolution. Celle-ci a donc été adoptée par 12 voix pour, deux contre et une abstention, ce qui représente un soutien ténu, par rapport aux mesures qui visent Téhéran d'habitude.
Que prévoit cette résolution ?
- Des mesures contre des
banques iraniennes à l'étranger qui pourraient être soupçonnées
de liens avec des programmes nucléaires ou militaires, - une vigilance accrue à l'égard de
toutes les banques iraniennes, y compris la banque centrale
d'Iran, - la prolongation de l'embargo de l'Onu sur les ventes d'armes à
Téhéran, -
une liste noire d'entreprises et d'individus
visés par les sanctions.Le président Mahmoud Ahmadinejad a jugé la nouvelle
résolution de l'Onu "sans valeur", ajoutant qu'elle pouvait être
mise à la poubelle "comme un mouchoir usagé".C'est donc mal parti pour le dialogue qu'ont appelé de leurs voeux hier la Maison blanche ou la France. Dialogue sur le contrôle des activités nucléaires iraniennes. A Vienne, au siège de l'AIEA, l'Iran a fait savoir qu'il ne suspendrait pas ses activités d'enrichissement d'uranium.
Cécile Quéguiner avec agences
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