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Nouvelles sanctions contre l'Iran... "à jeter" pour Ahmadinejad

Le Conseil de sécurité de l'Onu a infligé hier soir une nouvelle série de sanctions à l'Iran, pour son programme nucléaire suspect. C'est la quatrième fois depuis 2006, presque un leitmotiv. Des sanctions assorties d'un appel au dialogue. Des sanctions pourtant bonnes à jeter "{comme un mouchoir usagé}", selon le président iranien Ahmadinejad.
Article rédigé par franceinfo
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L'adoption de cette résolution est le résultat de cinq mois
de tractations intenses, notamment entre Washington d'une part
et Moscou et Pékin de l'autre. Américains, Français, Britanniques et Allemands souhaitaient des mesures plus coercitives, mais Russes et Chinois ont obtenu un allégement des dispositions contenues dans les dix pages de la résolution. Celle-ci a donc été adoptée par 12 voix pour, deux contre et une abstention, ce qui représente un soutien ténu, par rapport aux mesures qui visent Téhéran d'habitude.

Que prévoit cette résolution ?

  • Des mesures contre des
    banques iraniennes à l'étranger qui pourraient être soupçonnées
    de liens avec des programmes nucléaires ou militaires,
  • une vigilance accrue à l'égard de
    toutes les banques iraniennes, y compris la banque centrale
    d'Iran,
  • la prolongation de l'embargo de l'Onu sur les ventes d'armes à
    Téhéran,
  • une liste noire d'entreprises et d'individus
    visés par les sanctions.

    Le président Mahmoud Ahmadinejad a jugé la nouvelle
    résolution de l'Onu "sans valeur", ajoutant qu'elle pouvait être
    mise à la poubelle "comme un mouchoir usagé".

    C'est donc mal parti pour le dialogue qu'ont appelé de leurs voeux hier la Maison blanche ou la France. Dialogue sur le contrôle des activités nucléaires iraniennes. A Vienne, au siège de l'AIEA, l'Iran a fait savoir qu'il ne suspendrait pas ses activités d'enrichissement d'uranium.

    Cécile Quéguiner avec agences

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