Après la saisie par l’Iran d’un pétrolier britannique avec ses 23 membres d’équipage à bord, la Grande-Bretagne conseille à ses navires de rester en dehors de la zone du détroit d’Ormuz.
Vendredi 19 juillet, le Stena Impero, un pétrolier britannique de 183 mètres de long a été pris en chasse dans le détroit d’Ormuz par les garde-côtes iraniens. Le navire aurait, selon Téhéran, enfreint le code maritime international. Le chef de la diplomatie britannique demande la libération du pétrolier. Il est appuyé par Paris et par Berlin. "Au Royaume-Uni, cette crise est prise très au sérieux. Les médias ouvrent avec le blocage du Stena Impero. On s’interroge sur une éventuelles escalade militaire", explique Hugues Huet, correspondant à Londres.
Une volonté d’apaisement
Et le journaliste d’ajouter : "Le gouvernement britannique s’est réuni en urgence ce samedi après-midi (20 juillet). Pour Londres, il s’agit clairement d’une violation du droit maritime international. Le ministre des Affaires étrangères qui s’est entretenu avec son homologue iranien dit que cette affaire pose des questions très sérieuses sur la sécurité du transport maritime international dans le détroit d’Ormuz. Il est clair que pour tout le monde, il n’est pas question de souffler sur les braises. Le ministre des Affaires étrangères dit sa volonté d’apaisement."
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