Baghouz : la fuite des femmes de djihadistes
Des femmes de djihadistes fuient Baghouz (Syrie), le dernier bastion de l’État islamique. Elles sont prises en charge par des combattantes kurdes dont l’idéologie les révulse.
Ils surgissent dans la poussière du désert syrien dans un exode qui semble sans fin. Combien reste-t-il de femmes et d’enfants de djihadistes dans le dernier bout de territoire contrôlé par l’État islamique, sous le feu de la coalition internationale ? Depuis le début de la semaine, 7 000 d’entre eux ont encore fui. Pour les rares travailleurs humanitaires et les forces kurdes au sol, se pose un casse-tête sanitaire. Il faut gérer des enfants hagards ou des blessés qui ont manqué de soins, dans un contexte d’hostilité qui rend la tâche encore plus complexe.
Un affrontement idéologique immédiat
Des combattantes de l’armée kurde, arme en bandoulière et cheveux au vent pour certaines, sont les premiers contacts de mères de famille très radicalisées, à la sortie du dernier bastion de Daech. Entre ces ennemis de même religion, l’affrontement idéologique est immédiat. Comment prendre en charge des enfants épuisés quand les mères refusent tout contact ? Près de 58 000 personnes auraient quitté la dernière poche djihadiste depuis décembre.
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