Maroc : une vaste "cellule terroriste" liée à l'Etat islamique démantelée
Selon les autorités marocaines, elle s'apprêtait à perpétrer des attaques contre des "personnalités politiques et militaires".
Après l'attentat du musée du Bardo à Tunis, le Maroc annonce, dimanche 22 mars, une opération de démantèlement d'une "cellule terroriste" sur une large partie de son territoire. Selon les autorités, elle s'apprêtait à perpétrer des attaques contre "des personnalités politiques et militaires" au nom du groupe Etat islamique (EI).
La date de cette opération, menée par le tout récent bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), n'a pas été précisée, tout comme le nombre d'interpellations. Selon un communiqué du ministère de l'Intérieur, elles ont eu lieu dans de nombreuses villes : Agadir et Taroudant (Sud-Ouest), Marrakech (Sud), Boujaad (Centre), Tiflet (Nord-Ouest), Tanger (Nord), Aïn Harouda (région de Casablanca) et Laâyoune, la principale ville du Sahara occidental.
Saisie importante d'armes à feu et de munitions
"Des armes à feu et une grande quantité de munitions" devant servir à commettre des "assassinats de personnalités politiques, militaires et civiles" ont été saisies dans une cache près d'Agadir, ajoute le texte repris par l'agence officielle MAP. D'après la même source, les membres de ce réseau ayant prêté allégeance au groupe EI prévoyaient au préalable "de mener des attaques contre des éléments sécuritaires pour s'emparer de leurs armes".
Ils s'activaient en outre "dans le recrutement et l'envoi, via un financement étranger, de jeunes marocains" en Syrie et en Irak pour combattre au côté du groupe jihadiste, qui contrôle de larges pans de territoires dans ces deux pays.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.