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Etat islamique : les Américains bombardent près de Tikrit pour aider les forces irakiennes

Les frappes aériennes ont débuté à la demande de Bagdad, mercredi 25 mars. L'armée irakienne avait été contrainte de suspendre son offensive pour reprendre la ville, tenue par les jihadistes. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un char irakien roule dans un champ situé à l'ouest de Tikrit (Irak), le 11 mars 2015, au cours d'une opération lancée pour reprendre la ville aux jihadistes de l'Etat islamique.  (AHMAD AL-RUBAYE / AFP)

Les Américains bombardent près de Tikrit (Irak) en soutien aux forces irakiennes, mercredi 25 mars, alors que la ville est toujours aux mains des jihadistes de l'Etat islamique. "Les opérations sont en cours. Les bombes sont en train de tomber", a précisé un responsable militaire. La coalition internationale dirigée par les Etats-Unis mène déjà des raids aériens contre l'Etat islamique en Irak, mais elle n'avait pas encore pris part à la bataille de Tikrit, lancée le 2 mars.

La prise de la ville est bien plus difficile que prévu

Ces frappes ont pour but de débloquer la situation au sol. En effet, l'armée irakienne a été contrainte de suspendre son offensive contre les combattants de l'Etat islamique à Tikrit, située à 160 km au nord-ouest de Bagdad. La prise de la ville, ancien fief de Saddam Hussein, se révèle plus difficile que prévu, car les djihadistes ont piégé de nombreux bâtiments et carrefours. Parallèlement aux frappes aériennes de la coalition, l'armée irakienne pilonne des positions ennemies à l'aide d'artillerie, de mortiers et de roquettes.

Le département américain de la Défense avait d'abord nourri quelques réticences à soutenir ces opérations, car elles sont menées avec l'aide de milices chiites conseillées par les Iraniens. "S'il y a eu une sorte d'hésitation dans la position de la coalition afin de soutenir l'armée (irakienne) et les volontaires à Tikrit, il semble que ce soit désormais terminé", avait déclaré le président Irakien Fouad Massoum à Reuters, avant le début des frappes. "La participation de la coalition aura évidemment un impact."

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