Cet article date de plus de neuf ans.

Syrie : Hollande appelle "une fois encore" à de nouvelles négociations à Genève

Le président français plaide pour la tenue d'un nouveau round de négociations en Suisse, où se sont déjà tenues sans succès deux sessions de pourparlers entre l'opposition et le régime de Damas.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
François Hollande donne un discours au musée du Quai Branly (Paris), le 21 mai 2015. (DENIS ALLARD / SIPA)

"Une fois encore, nous appelons à ce qu'il y ait la préparation d'un nouveau Genève." François Hollande a plaidé, vendredi 22 mai, depuis Riga (Lettonie), pour la tenue d'un nouveau round de négociations à Genève (Suisse), où se sont déjà déroulées sans succès deux sessions de pourparlers entre l'opposition et le régime de Damas, pour tenter de sortir de la crise. La France, a dit le président français, continuera de "soutenir l'opposition démocratique, modérée" tout en recherchant "une solution politique".

"Il y a déjà eu deux rencontres à Genève, et nous devons faire en sorte, avec un régime qui est visiblement affaibli et avec un Bachar Al-Assad qui ne peut pas être l'avenir de la Syrie, [d'aller vers la] construction d'une nouvelle Syrie." La négociation de Genève I s'était achevée au printemps 2012 sur un accord de transition politique resté lettre morte. En février 2014, la négociation Genève II s'était soldée par un échec.

Une intervention militaire sans "résultats tangibles"

Le président Hollande avait déjà appelé jeudi à "agir" contre le "péril" jihadiste après la prise de la ville historique et stratégique de Palmyre, en Syrie, par le groupe Etat islamique, sans toutefois préciser les modalités de cette action. Comme on lui demandait vendredi s'il pensait à un renforcement de l'intervention militaire, François Hollande a répondu : "Une intervention ? Laquelle ? Aérienne ? Elle existe, même si la France n'y participe pas, et elle n'a pas produit des résultats tangibles, même si elle a pu avoir quelque efficacité".

Le président français estime plutôt qu'il appartient à "l'opposition démocratique" et à ses forces de "reconquérir" le terrain gagné par les éléments de l'EI, rappelant que la France a apporté un soutien aux Kurdes syriens, avec "des résultats".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.