Un atterrissage à haut risque pour les pilotes du Charles-de-Gaulle
Les pilotes des Rafale atterrissent sur le porte-avions dans des conditions particulièrement difficiles.
Les Rafale du Charles-de-Gaulle sont partis le 13 janvier dernier de Toulon pour participer aux opérations de la coalition internationale contre le groupe État islamique en Irak.
Sur le porte-avions, les pilotes doivent atterrir sur une portion de piste de la taille d'un demi-terrain de tennis. La précision est de mise pour réaliser cet atterrissage. "En sensations, c'est un peu comme si vous piliez sur l'autoroute [...]. On est propulsé dans les bretelles. On passe de 300 km/h à 0 en moins d'une seconde", explique le capitaine de corvette, Vincent, un pilote de chasse.
Une base aérienne flottante
Pour maîtriser l'appareil, les pilotes ont suivi dix-huit mois d'entraînement intensif. Et pour cause, le porte-avions est une base aérienne flottante. La piste doit rester ouverte, quelles que soient les conditions météo. "Si la mer est mauvaise, on peut le faire [poser un avion NDLR]. On a un système de tranquillisation de plateforme", assure Nicolas, officier de manœuvre.
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