Cet article date de plus de sept ans.

Vidéo Après quatre ans avec les jihadistes, la prison en France serait "un refuge" pour Margaux Dubreuil

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Après quatre ans en Syrie, "la prison sera un refuge", estime Margaux Dubreuil
Après quatre ans en Syrie, "la prison sera un refuge", estime Margaux Dubreuil Après quatre ans en Syrie, "la prison sera un refuge", estime Margaux Dubreuil
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Pourra-t-elle rentrer en France pour y être jugée ? "Envoyé spécial" diffusait le 9 novembre 2017 une longue interview d'une Française détenue en Syrie après avoir passé quatre ans dans les rangs de l'Etat islamique. En voici un extrait.

Quel avenir pour les enfants français nés au sein de Daech en Syrie ? Faut-il les rapatrier en France, seuls ou avec leurs mères ? Margaux Dubreuil, une Nantaise de 27 ans partie rejoindre le groupe Etat islamique, exprime aujourd'hui le souhait de rentrer avec ses trois enfants dans ce pays qu'elle a quitté il y a quatre ans. Le 9 novembre 2017, "Envoyé spécial" diffusait une version longue de son interview, dont voici un extrait.

La jeune femme sait qu'elle va "être rejetée". Elle dit s'être "préparée depuis longtemps" à aller en prison en France – une prison qu'elle envisage "presque comme un refuge". Accepte-t-elle d'être jugée comme terroriste par un tribunal ? "De mes mains, je n'ai rien perpétré, déclare-t-elle, affirmant n'avoir "ni désiré, ni approuvé les choses qui se sont passées" et les avoir "désavouées intérieurement".

"Personne ne veut de nous"

Comment savoir si sa démarche est sincère ou opportuniste ? Selon ses dires, il y a longtemps qu'elle cherchait "une solution pour faire machine arrière" et rentrer. Même si elle confie avoir peu d'espoir. "En fait, personne ne veut de nous. Ni ici [en Syrie, où elle est retenue par les forces kurdes], ni en France, où ils ont peur de nous."

Extrait d'une interview diffusée dans "Envoyé spécial" le 9 novembre 2017.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.