Syrie : démission de 230 membres du parti Baas
Plus de 230 membres du parti Baas ont annoncé leur démission, une trentaine dans la région de Banias (nord-ouest) et 203 dans la région du Houran (Deraa et ses environs), dans le sud du pays. Ils souhaitent ainsi dénoncer la répression des manifestations antigouvernementales.
Depuis le début du mouvement le 15 mars, au moins 453 personnes ont été tuées, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.
"Considérant l'attitude négative de la direction du parti
Baas arabe socialiste à l'égard des événements de Syrie et de
Deraa, et après plusieurs centaines de morts et de blessés
victimes des différents services de sécurité, nous remettons
notre démission collective", disent les membres démissionnaires dans une déclaration conjointe.
Echec d'une déclaration commune du Conseil de sécurité
D'autre part, le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas réussi à s'entendre sur le projet de déclaration condamnant la répression en cours en Syrie.
"Il n'y aura pas de déclaration", a déclaré un diplomate siégeant au Conseil. Le projet rédigé par l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et le Portugal avait été mis en circulation lundi.
Mais la Russie, la Chine et le Liban s'y sont opposés. La Chine et la Russie considèrent que ce conflit relève des affaires intérieures du pays.
Un projet similaire au sujet du Yémen avait déjà échoué la
semaine dernière.
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