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Vidéo Irak : plusieurs centaines de manifestants tentent d'investir le bureau du Premier ministre

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Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
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plusieurs centaines d'habitants chiites de Bagdad tentent d'investir le bureau du Premier ministre DLTFTV_MAM_6295478 (REUTERS et APTN)
Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Certains d'entre eux ont réussi à entrer en force dans la "zone verte", la partie la plus protégée de Bagdad, où se trouvent de nombreuses institutions.

La capitale irakienne a été secouée, vendredi 20 mai, par une imposante manifestation des habitants venus des quartiers chiites de Bagdad. Les manifestants en colère, partisans de Moqtada Sadr, se sont heurtés aux forces de sécurité, certains d'entre eux ont réussi à entrer en force dans la "zone verte", ultra-sécurisée, mais également le bureau de Premier ministre Haïder Al-Abadi, avant d'en ressortir peu après.

Plusieurs personnes ont été blessées lorsqu'elles sont entrées dans la "zone verte" et d'autres également à l'extérieur lorsque les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes sur la foule. Des balles réelles ont également été tirées par les forces de l'ordre, mais il est impossible dans la soirée de connaître le nombre de personnes blessées ni la nature des blessures.

Des menaces du chef chiite irakien Moqtada Sadr

"La manifestation n'a aucune raison de rester calme, ils tuent nos enfants, ils utilisent des gaz lacrymogènes, ils nous traitent comme des gens de Daesh", a lancé une femme dans la foule des manifestants. Les chiites à Bagdad protestent depuis des semaines contre l'incapacité de la classe politique à s'accorder sur un nouveau gouvernement. Des attentats meurtriers continuent par ailleurs de secouer la ville.

L'influent chef chiite irakien Moqtada Sadr a mis en garde contre toute tentative de bloquer des "manifestations pacifiques" après l'utilisation par les forces de sécurité de grenades lacrymogènes contre ses partisans : "Aucune partie n'a le droit d'empêcher ça. Sinon, la révolution prendra une autre forme", menace-t-il.

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