Yémen : un pays déchiré par la guerre depuis sept ans

Depuis début avril, le Yémen vit une trêve fragile après des années de conflit. Un cessez-le-feu reconduit par l’ONU (Organisation des nations unies) permet enfin aux avions d’acheminer des produits de première nécessité venus de l’étranger. Sanaa, la capitale, est la plus touchée. C’est dans cette ville que tout s’est joué en 2014, quand les rebelles Houthis en ont pris possession, déclenchant la réaction armée du pays voisin, l’Arabie saoudite.

380 000 Yéménites ont péri en sept ans

Le Yémen, le pays le plus pauvre de la péninsule arabique, est aussi le terrain de jeu diplomatique de ses voisins. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis soutiennent le gouvernement officiel, sunnite. Face à eux, les rebelles Houthis, chiites, sont défendus par l’Iran. En sept ans, 380 000 Yéménites ont péri. La plupart d’entre eux ne sont pas morts sous les bombes, mais plutôt de faim ou de maladie.