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Quinze passagers interpellés sur le navire français de la flottille pour Gaza devraient regagner leurs pays mercredi

Après avoir été interrogés, les militants pro-palestiniens ont signé un document indiquant qu'ils étaient prêts à partir dans les 72h, ont indiqué les autorités israéliennes.Le Dignité al-Karama était le seul rescapé de la "flottille" pour Gaza. Le bateau qui voguait vers le territoire palestinien a été arraisonné mardi par la marine israélienne.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Le Dignité al-Karama, bateau de la flottille pour Gaza, escorté dans le port israélien d'Ashdod (19 juillet 2011) (AFP / Jack Guez)

Après avoir été interrogés, les militants pro-palestiniens ont signé un document indiquant qu'ils étaient prêts à partir dans les 72h, ont indiqué les autorités israéliennes.

Le Dignité al-Karama était le seul rescapé de la "flottille" pour Gaza. Le bateau qui voguait vers le territoire palestinien a été arraisonné mardi par la marine israélienne.

Le bateau comptait 16 passagers Français, Canadiens, Suédois, et Grecs ainsi que deux correspondants de la chaîne Al-Jazira et Hamira Hass, journaliste israélienne renommée. Celle-ci, relâchée dès mardi, raconte l'arraisonnement dans les colonnes du quotidien Haaretz.

Les 15 non-Israéliens "doivent en principe prendre place à bord de vols en partance mercredi pour Athènes, Paris, Toronto et Stockholm", selon les services israéliens de l'immigration.

Le Dignité Al-Karama a été abordé dans les eaux internationales après avoir été encerclé pendant plusieurs heures par des bâtiments israéliens. "Après avoir épuisé tous les canaux diplomatiques et que des appels répétés au navire eurent été ignorés, les marins israéliens ont abordé l'Al Karama afin de l'empêcher de briser le blocus maritime de sécurité autour de la bande de Gaza", a justifié l'armée dans un communiqué.

Le bateau a été escorté vers le port israélien d'Ashdod (sud) par trois bâtiments militaires israéliens.

Selon des sources militaires citées par la radio publique, les soldats n'ont découvert ni armes ni aide humanitaire à bord du bateau.

Les organisateurs de la flottille ont dénoncé dans un communiqué "un acte de censure militaire qui montre la logique choisie et viole la liberté de communication et d'information".

En France, peu après l'abordage, "Plateforme Palestine", l'un des organisateurs de la flottille, a estimé que l'arrestation du bateau était "une violation patente à la liberté de navigation en haute mer".
"Une nouvelle fois, le gouvernement israélien répond par une démonstration de force disproportionnée, inacceptable, face à une initiative de solidarité citoyenne, explicitement non-violente", dénonce l'organisation dans un communiqué.

Le Dignité-Al Karama, déjà intercepté le 7 juillet par les garde-côtes grecs, avait quitté dimanche l'île grecque de Kastellorizo en appareillant officiellement pour le port égyptien d'Alexandrie. Mais son véritable objectif était d'atteindre la bande de Gaza, ont dit les organisateurs: "Ce 'petit poucet' de la flottille ne constitue en aucune façon une menace."

Les quelque neuf autres bateaux qui composaient la flottille, avec à leur bord 300 militants venus de 22 pays, n'ont pas été autorisés à quitter la Grèce.

A Paris, le ministère français des Affaires étrangères a déconseillé à ses ressortissants de participer à une nouvelle flottille en raison des risques pour leur sécurité.

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