Répression accrue en Syrie : la France rappelle son ambassadeur
Ce matin les forces syriennes ont de nouveau pilonné la
ville de Homs, haut lieu de la contestation du régime. Des bombardements qui
ont fait 15 morts parmi les civils. Quatre militaires qui tentaient de prendre
d’assaut un quartier de cette ville située à l’ouest du pays ont eux été tués
par un groupe de déserteurs.
De nouvelles violences qui font suite à la mort hier de près
de 100 personnes en Syrie, victimes de la répression menée par le régime de
Damas selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme. Une aggravation de la
répression qui a poussé la France à rappeler son ambassadeur pour consultations.
Eric Chevallier devrait être de retour en France dans les prochains jours. Déjà à la mi-novembre, Eric Chevallier avait quitté Damas après de violentes interventions de l'armée syrienne contre les manifestants.
L’Italie
et l’Espagne aujourd’hui, la Grande-Bretagne
hier ont pris des initiatives similaires. Les Etats-Unis ont eux fermé leur ambassade dans le pays et évacué les derniers fonctionnaires présents en Syrie. Par ailleurs, les monarchies du Golfe ont rapatrié leurs ambassadeurs et expulsé les diplomates syriens de leurs territoires.
Dans le même temps, Sergueï Lavrov, le ministre russe des
Affaires étrangères, s’est rendu à Damas ce matin pour y rencontrer le
président syrien. Selon le chef de la diplomatie russe Bachar al-Assad va bientôt annoncer la date d’un
référendum sur une nouvelle constitution dont le contenu a été finalisé.
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