Syrie : la réponse des Occidentaux à l'attaque chimique se fait attendre
L'attaque chimique survenue en Syrie la semaine dernière provoque indignations, interrogations et tergiversations sur la scène internationale.
Il y a un an, après une attaque à l'arme chimique en Syrie, la réaction de Donald Trump n'avait pas tardé : une base aérienne du régime syrien avait été bombardée. Il avait toutefois pris soin de prévenir l'allié russe de Damas. Aujourd'hui, une semaine après l'attaque qui a fait 40 morts, la réponse des Occidentaux se fait attendre.
Ne pas ajouter de la guerre à la guerre
Washington et Paris temporisent. Y aurait-il débat sur l'ampleur de l'opération à mener ? Le problème est d'identifier toutes les cibles liées aux armes chimiques sur le territoire syrien. La tâche est longue est difficile. Une semaine après l'attaque, certains produits chimiques ont probablement été déplacés. Et le risque de frapper des positions russes en Syrie est grand. La volonté affichée des Occidentaux est de ne pas ajouter de la guerre à la guerre. Mais plus les jours passent, plus la justification des frappes semble s'éloigner. Chaque acteur du conflit développe sa version. Le dialogue diplomatique n'est toutefois pas rompu.
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