• Direct Syrie : le Conseil de sécurité de l'ONU réuni pour examiner la résolution britannique
Le Royaume-Uni a présenté, mercredi 28 août, une résolution pour "protéger les civils". Mais Moscou veut attendre le retour des enquêteurs de l'ONU actuellement en Syrie avant de se prononcer.
Le Royaume-Uni, les Etats-Unis et la France semblent vouloir lancer une intervention militaire en Syrie. Suivez les événements minute par minute dans ce direct et retrouvez les principaux points de la journée en bas de cette page.
Les faits à retenir :
• Les enquêteurs de l'ONU prolongent leur mission
Les experts en arme chimique de l'ONU sont dans la banlieue de Damas, mercredi 28 août, pour leur deuxième journée d'enquête sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie. Ils avaient interrompu leur travail après une journée mouvementée, lundi 26 août. Leur voiture a été la cible de tirs, dont l'origine reste inconnue. Les deux parties du conflit se rejettent la responsabilité de cette attaque.
Les observateurs ont besoin de quatre jours pour terminer leur travail sur place, a déclaré mercredi le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. "Ensuite, les experts devront effectuer des analyses scientifiques, puis nous devrons faire un rapport au Conseil de sécurité afin qu'il prenne les actions qu'il juge nécessaires", a-t-il précisé.
• Un projet de résolution à l'ONU
Le Royaume-Uni a présenté, mercredi 28 août, une résolution pour "protéger les civils". Les ambassadeurs des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU ont commencé à l'examiner. Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU, appelle le Conseil de sécurité à "utiliser son autorité pour la paix" en Syrie. Mais Moscou veut attendre le retour des enquêteurs de l'ONU actuellement en Syrie avant de discuter d'une résolution. Et la Russie a d'ores et déjà prévenu qu'elle bloquerait toute résolution permettant une intervention militaire contre Damas. Le vice-président américain, Joe Biden, a rappelé que "ceux qui utilisent des armes chimiques contre des hommes, des femmes et des enfants sans défense doivent rendre des comptes".
• La communauté internationale divisée
Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France semblent décidés à lancer une attaque sur la Syrie après le massacre du 21 août. Selon une source officielle, les Américains écartent une action militaire unilatérale et ont discuté avec leurs alliés d'éventuelles frappes qui pourraient durer plusieurs jours.
Le Parlement français est de son côté convoqué en session extraordinaire le 4 septembre pour un débat exceptionnel sur le sujet. Cela "ne préjuge aucunement" d'une intervention française, a précisé Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement.
La Russie et l'Iran craignent un embrasement dans la région en cas d'intervention militaire. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a "insisté sur le fait qu'il n'y avait pas d'alternative à une solution politico-diplomatique en Syrie", d'après l'AFP. Pour Ali Khamenei, guide suprême iranien et soutien de Bachar Al-Assad, "l'intervention américaine sera un désastre pour la région". La Norvège craint, elle, une opération unilatérale.
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