En Syrie, les frappes russes font polémique
Les pays occidentaux accusent les Russes de ne pas viser que l'État islamique, mais aussi l'opposition à Bachar al-Assad.
Cela fait maintenant deux jours que les militaires russes ont lancé leurs frappes aériennes en Syrie. Dans cette guerre sans témoin, il est difficile de mesurer l'impact de ces bombardements sur les civils et sur les groupes militaires visés. Moscou admet maintenant à mi-mot que le groupe État islamique n'est pas l'unique cible. "Nous vérifions très attentivement que les frappes correspondent bien aux objectifs ciblés . Nous frappons uniquement des positions, des infrastructures et des équipements de groupes terroristes", a commenté Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères.
Armée syrienne libre
Les villes de Homs, Hama et Idlib ont été la cible de ces frappes russes. Des provinces où le groupe État islamique est quasiment absent. Un camp d'entrainement de rebelles financés et armés par les États-Unis aurait même été bombardé. Au deuxième jour de frappes, la stratégie suivie par Vladimir Poutine suscite donc un trouble croissant parmi les Occidentaux.
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