Attaque chimique : le précédent de 2013
En 2013, François Hollande avait déjà envisagé une riposte contre le régime syrien après une attaque chimique dans la banlieue de Damas. Il y avait renoncé faute du soutien de la communauté internationale et du soutien des Américains.
Le 21 août 2013 la communauté internationale découvre des images insoutenables. Des populations syriennes y suffoquent sous l'effet d'un gaz toxique. 1400 morts dans une banlieue de Damas, tenue par la rébellion. Une attaque à l'arme chimique, probablement au gaz sarin. Elle est imputée au régime syrien, sans aucun doute. Immédiatement, Barack Obama parle de punir Bachar al-Assad. "Nous étudions la possibilité d'une action limitée, ciblée", avait déclaré le président des États-Unis de l'époque.
La communauté internationale fait volte-face
La France adopte alors la ligne la plus déterminée pour mener une action militaire contre le régime syrien. "Il y a un massacre chimique qui est établi. Il y a la responsabilité de Bachar al-Assad, il faut une réaction", avait indiqué Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères entre 2012 et 2016. Pourtant, la communauté internationale va faire volte-face. Le Britannique David Cameron, dans un premier temps déterminé à agir, va tout à coup décider de soumettre l'intervention militaire à son parlement. Et Barack Obama va contre toute attente lui emboîter le pas. Il choisit de ne pas ordonner les frappes, pourtant préparées contre le régime syrien. Il préfère, lui aussi, demander l'avis de son congrès.
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