Le président syrien, Bachar al-Assad, promet d'utiliser la "force" pour contrer l'offensive des jihadistes et des rebelles

Des combattants rebelles menés par des islamistes ont lancé, mercredi, une opération qui leur a permis de chasser les forces du régime de la ville d'Alep.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président syrien, Bachar al-Assad, participe à un sommet international à Riyad (Arabie saoudite), le 11 novembre 2024. (SPA / XINHUA / MAXPPP)

Le président syrien, Bachar al-Assad, a promis, dimanche 1er décembre, d'utiliser "la force" pour éradiquer le "terrorisme", a rapporté l'agence de presse officielle syrienne Sana, après une offensive lancée par une coalition de groupes rebelles menée par des islamistes dans le nord de la Syrie. "Le terrorisme ne comprend que le langage de la force, et c'est avec ce langage que nous le briserons et l'éliminerons, quels que soient ses partisans et ses commanditaires", a-t-il déclaré lors d'un appel téléphonique avec un responsable d'Abkhazie, région séparatiste prorusse de Géorgie.

Le régime est capable de "vaincre les terroristes", avait assuré Bachar al-Assad, dès samedi. "La Syrie continue de défendre sa stabilité et son intégrité territoriale face à tous les terroristes et leurs soutiens, et elle est capable, avec l'aide de ses alliés et amis, (...) de les éliminer, quelle que soit l'intensité de leurs attaques", avait-il déclaré lors d'un appel téléphonique avec son homologue émirati.

Londres accuse Bachar al-Assad "d'avoir créé les conditions de l'escalade" 

Dimanche, le roi Abdallah II de Jordanie a déclaré se tenir "aux côtés" de la Syrie, affirmant son soutien à "son intégrité territoriale, sa souveraineté et sa stabilité". L'Iran, proche allié de la Syrie, "soutient fermement l'armée et le gouvernement" de ce pays, a également assuré Téhéran. Les Etats-Unis, accusés par l'Iran d'être à la manœuvre avec Israël, ont, eux, mis la prise d'Alep sur le compte de "la dépendance" du régime syrien à la Russie et à l'Iran.

De son côté, le gouvernement britannique a accusé "le régime" de Bachar al-Assad "d'avoir créé les conditions de l'escalade" dans le pays "du fait de son refus constant de s'engager dans un processus politique et de sa dépendance à l'égard de la Russie et de l'Iran". Le ministère des Affaires étrangères a appelé à "protéger les vies civiles".  a Russie et de l'Iran", a affirmé le 

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