Palmyre : le temple de Baalshamin détruit par l'ÉI
L'organisation terroriste s'en est pris à un trésor archéologique érigé il y a 2 000 ans. Le groupe État islamique veut imposer sa loi à Palmyre.
Après avoir exécuté, la semaine dernière, l'ancien chef des antiquités de la ville, les jihadistes auraient en grande partie détruit un trésor archéologique mondial, le temple de Baalshamin, érigé il y a 2 000 ans.
Le lieu, inscrit au patrimoine mondial de l'humanité, portait déjà les stigmates de la guerre en Syrie. En mai dernier, les jihadistes ont pris cette cité antique. La communauté internationale craignait le pire, à raison, puisqu'une grande partie du temple a été dynamitée.
Une aversion pour les antiquités pré-islamiques
Les jihadistes pourchassent tout symbole "d'idolâtrie". Début août, ils ont pris un village dans le centre de la Syrie. Il y a trois jours, c'est au bulldozer que les combattants y ont littéralement rasé un monastère catholique du Ve siècle, sous prétexte que les gens y adoraient un autre dieu.
L'organisation État islamique a déjà montré à de nombreuses reprises son aversion pour les antiquités pré-islamiques. Au musée de Mossoul, en Irak, les jihadistes se sont filmés en train de détruire de nombreuses statues.
Avant la guerre, 150 000 touristes se pressaient chaque année pour visiter la "perle du désert", Palmyre, aujourd'hui aux mains de l'organisation terroriste.
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