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Syrie : la France frappera d'éventuels convois d'armes chimiques si leur existence est prouvée, promet Emmanuel Macron

Le président de la République assure que l'utilisation d'armes chimiques contre des civils n'est pas "établie" par les services de renseignement.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des civils fuient le lieu d'une explosion après une frappe aérienne de l'aviation du régime syrien dans la Ghouta orientale, une enclave rebelle de l'est de Damas, le 8 février 2018. (SAMIR TATIN / AFP)

Si la France "a des preuves avérées que des armes chimiques proscrites sont utilisées contre les civils" en Syrie par le régime, "nous frapperons", affirme Emmanuel Macron, mardi 13 février. "La ligne rouge sera respectée", assure-t-il. "Nous frapperons l'endroit d'où ces envois sont faits ou là où ils sont organisés", explique encore le président de la République. "Mais aujourd'hui nous n'avons pas de manière établie par nos services la preuve que des armes chimiques proscrites par les traités ont été utilisées contre les populations civiles."

"La priorité c'est la lutte contre les terroristes, les jihadistes", estime aussi Emmanuel Macron, qui juge qu'il serait peut-être plus simple d'établir l'utilisation éventuelle d'armes chimiques par le régime "après la fin du conflit". Si c'était le cas, "ça relèvera de la justice internationale", pas des frappes aériennes. 

Le régime de Bachar Al-Assad est accusé d'avoir mené plusieurs attaques chimiques ces dernières semaines, notamment dans le fief rebelle de la Ghouta orientale, près de la capitale Damas. Les Etats-Unis ont assuré en avoir répertorité six en un mois, et on menacé, début février, de mener des nouvelles frappes aériennes dans le pays.

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