Syrie : la trêve désormais fragilisée
En Syrie, la trêve semble impossible. Une réunion urgente du Conseil de sécurité de l'ONU a même dû être annulée hier, vendredi 16 septembre. Les combats empêchent toujours l'acheminement de l'aide humanitaire aux habitants d'Alep.
Depuis lundi 12 septembre 19h, l'heure officielle du début de la trêve, les bombardements ont cessé à Alep (Syrie). Une jeune fille lève les yeux sur ce qui a été sa maison. La trêve prévoit l'arrivée d'un convoi humanitaire dans la ville, mais toujours rien à l'horizon. Les camions affrétés par l'ONU passent la frontière turque. Ces images du gouvernement syrien montrent des bulldozers qui dégagent la route jusqu'à Alep. Pourtant pour l'ONU, il est impossible d'y passer, les troupes de Bachar Al-Assad sont restées trop près. "Les garanties de sécurité pour que nous puissions passer ne sont pas réunies", assure Jens Laerke, porte-parole de la coordination de l'aide humanitaire.
De premiers bombardements
La Russie devait faire pression sur son allié syrien pour que les soldats du régime déposent les armes. Elle a apparemment échoué. Les rebelles ont eux été convaincus par les États-Unis de reculer sur le front, mais leurs combattants restent méfiants. Depuis le début du conflit, les Casques blancs, ces secouristes volontaires, ont porté secours à plus de 60 000 personnes. Ils ont été proposés pour le Prix Nobel de la paix alors que de premiers bombardements sont venus fragiliser la trêve.
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