Syrie : le réveil de la menace djihadiste

Sur les images, il est possible de voir un guerrier rebelle cagoulé à la place d’un portrait de Bachar al-Assad… Cela ne fait plus aucun doute, une large partie d’Alep est aux mains des islamistes pour la première fois depuis 2011. Dans les rues de la deuxième ville du pays, les drapeaux du régime syrien sont piétinés, brûlés et remplacés par ceux d’une opposition triomphante dans un concert de tirs de mitraillette. Autre symbole : la statue de la dynastie Al-Assad mise à terre, symbolisant le régime que l’opposition souhaite renverser. Les rebelles cherchent également à redorer leur image en distribuant gratuitement du pain dans les rues.

Une partie de la population inquiète

Pourtant, certains civils redoutent la suite, comme un habitant d’Alep qui souhaite garder l’anonymat : “Si l’armée syrienne veut les déloger, cela va être un carnage. Par contre, l’autre scénario, c’est que l’armée syrienne abandonne Alep et donc que la ville reste sous le joug des islamistes”, explique-t-il.

Les rebelles ne comptent pas en rester là. Après la prise d’Alep, leur avancée est rapide sur la route qui mène à la capitale, Damas.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.