: Vidéo Azzam, petit Syrien de 9 ans au travail dans un atelier de confection turc
Une génération d'enfants sacrifiée. Des petits Syriens qui ont fui la guerre avec leur famille se retrouvent exploités dans des ateliers de confection en Turquie. Extrait d'un reportage à voir le 3 novembre dans "Envoyé spécial".
Sans lumière du jour dans un atelier de confection à Gaziantep, près de la frontière turquo-syrienne… la moitié des ouvriers sont des enfants. Des enfants au travail à 16, 14 ou 11 ans (disent-ils, mais ils semblent bien plus jeunes) ou même… 6 ans. Extrait de "Génération sacrifiée", à voir dans "Envoyé spécial" le 3 novembre.
Dix heures par jour, six jours sur sept
Comme Azzam, 9 ans, ils travaillent dix heures par jour, six jours sur sept. Victime d'un accident, son père ne peut plus travailler, confie-t-il à l'équipe du magazine "Envoyé spécial". Dans sa famille, c'est lui l'aîné, c'est donc lui qui doit gagner de l'argent. Le petit garçon ne se plaint même pas de son travail, il dit qu’il n'est "pas difficile du tout".
"En Syrie, je jouais tout le temps, et j'étais tranquille, raconte-t-il. Après, l'armée est arrivée. Mon oncle est mort. Tous les gens sont morts. Et on a été obligés de partir pour venir ici." A cause de la guerre, au moins 3 millions de petits Syriens sont, comme lui, privés d'éducation.
Extrait de "Génération sacrifiée", à voir dans "Envoyé spécial" le 3 novembre 2016.
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