"Erreur", "prise d'indépendance"... La décision d'Harry et Meghan largement commentée par les Britanniques
Au Royaume-Uni, l'annonce du duc et de la duchesse de Sussex fait beaucoup parler autour de Buckingham palace. Quand certains sont outrés, d'autres affichent leur soutien.
"Megxit !" titre en lettres capitales le Sun, jeudi 9 janvier, en une de son journal. Au Royaume-Uni, le prince Harry et son épouse, Meghan Markle, ont décidé mercredi de renoncer à leur rôle de premier plan au sein de la famille royale britannique. L'annonce a créé la stupéfaction au Royaume-Uni. Selon les médias britanniques, elle a même offusqué Buckingham.
Une annonce-choc, qui aussi fait réagir les Britanniques, autour du palais royal. Pour Peter, retraité de la banlieue de Londres, c’est tout à fait limpide : la coupable, c’est Meghan Markle. "Une erreur", dit-il, dans le parcours du prince Harry.
Il n’aurait jamais dû se marier avec une Américaine ! Il aurait dû épouser une britannique, il n’aurait eu que l’embarras du choix et elle aurait soutenu la monarchie au lieu de la diviser.
Peterà franceinfo
Peter n’est pas le seul à tirer à boulet rouge sur celle que les tabloïds surnomment "Meghan la capricieuse". Le Sun parle de "guerre civile" à Buckingham, affirme que le couple va maintenant gagner des millions dans le showbiz. "Écœurant", commente Jane, venue de Leeds. Elle a fait le détour par Buckingham, en signe de soutien. "Je trouve ça vraiment dommage, parce qu’ils étaient très populaires, ils faisaient du bon travail. Je crois qu’elle a beaucoup souffert du fait d’être noire, et ça, c’est une tragédie", affirme Jane.
Quand vous voyez les tabloïds et les réseaux sociaux c’est juste abominable, la façon dont on l’a prise pour cible. Cela ne me surprend pas qu’elle ne veuille plus se mêler des affaires royales.
Janeà franceinfo
Beaucoup de jeunes pensent surtout qu’on devrait parler un peu moins des affaires royales. La décision du couple de prendre ses distances avec la couronne montre "une prise d’indépendance", analyse John, 29 ans. Si cela peut permettre à la monarchie d’entrer dans le 21e siècle, ce n’est pas une mauvaise chose, selon lui.
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