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Un "héros" emprisonné pour avoir volé des victimes de l'attentat de Manchester

L'homme a également pris des photos des victimes afin de les vendre à la presse, selon la presse britannique. 

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des fleurs ont été déposées devant la Manchester Arena, après l'attaque survenue en mai devant la salle de concert, à l'occasion d'un hommage, le 6 juin 2017.  (TERRY WALLER / CROWDSPARK / AFP)

Un sans-abri devenu un héros parce qu'il était venu en aide à des victimes juste après l'attentat de Manchester, le 22 mai dernier, a été condamné pour avoir volé un portefeuille et un téléphone à deux victimes. Mardi 30 janvier, Christopher Parker a écopé d'une peine de quatre ans et trois mois de prison. Il se trouvait dans la gare proche de la salle Manchester Arena lorsqu'un kamikaze a actionné ses explosifs, à la fin d'un concert de la chanteuse Ariana Grande, tuant 22 personnes, dont sept enfants, et en blessant 500 autres.

L'homme de 33 ans avait déclaré aux journalistes qu'il avait accouru sur les lieux de l'explosion et avait tenté de réconforter une fille grièvement blessée, ainsi qu'une femme blessée à la tête et à la jambe, qui est décédée dans ses bras. Son histoire lui a valu des éloges de la presse et la sympathie du public, et une opération de financement participatif a permis de recueillir plus de 52 000 livres (59 000 euros) pour lui venir en aide.

Des photos vendues à la presse

Christopher Parker a été condamné après avoir reconnu qu'il avait volé un porte-monnaie à une femme et un téléphone portable à une adolescente de 14 ans, toutes deux grièvement blessées dans l'attentat. Parker a plaidé coupable de fraude pour avoir utilisé dans un restaurant une carte bancaire trouvée dans le portefeuille volé. 

Lors de l'audience, l'une des victimes, Pauline Healy, a raconté que l'homme ne leur était pas venu en aide, se contentant de les voler et de prendre des photos des victimes afin de les vendre à la presse, détaille le Manchester Evening Standard (lien en anglais)

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