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Fin de la primauté masculine pour le trône britannique

Si la reine Elizabeth avait eu un petit frère, elle n'aurait jamais régné. La primauté masculine, vieille de plusieurs siècles vient d'être officiellement abandonnée. Désormais, seul le droit d’aînesse ordonnera la succession au trône britannique. Ainsi, si Kate met au monde une fille, cette dernière sera reine, même si elle a un petit frère.
Article rédigé par Jacques Deveaux
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La reine Elizabeth n'aurait jamais régné si elle avait eu un frère cadet. (DR)

De ce côté-ci de la Manche, la décision passe presque inaperçue. Pourtant, il a fallu que la Chambre des Lords, suite à la Chambre des Communes, vote une loi, pour modifier le cadre de la succession. Il a même été nécessaire d' obtenir l'accord des 16 pays du Commonwealth (Canada et Australie entre autres), dont la reine Elizabeth est le chef d'Etat. Affaire d'importance qui révolutionne la plus vieille monarchie d'Europe.

Jusqu'à présent, une femme ne pouvait régner qu'en absence d'un héritier mâle. Ainsi, Elizabeth est reine, car elle est l'aînée de deux filles.
La nouvelle loi fera du premier enfant de Kate et William (attendu pour juillet), le futur monarque du Royaume-Uni, quel que soit son sexe. Il devra juste attendre un peu ! Avant elle ou lui, il y a dans l'ordre de succession, le prince Charles et le prince William.

Au passage, les Lords ont aussi légèrement dépoussiéré les usages en matière de mariage. Un futur monarque peut épouser un ou une non-anglican, ce qui était interdit depuis le XVIe siècle. En revanche, rien n'est dit pour les autres religions.

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