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Charles III va-t-il commencer son règne par une vague de licenciements ?

Selon le quotidien britannique "The Guardian",un courrier a été adressé au personnel de Clarence House, la demeure de l'ex-prince devenu roi. 

Article rédigé par Richard Place
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le roi Charles III à son départ d'une cérémonie religieuse à Edimbourg (Ecosse), lundi 12 septembre 2022. (PAUL ELLIS / AFP)

Le personnel de maison, l’équipe de communication, les secrétaires privés, le bureau des finances : tous ces salariés ont reçu l’inquiétant courrier. Signé par le principal assistant du nouveau roi, il y est écrit que certains postes ne seront "plus nécessaires". Selon The Guardian, ce sont une centaine d'emplois qui sont ainsi menacés. Le quotidien britannique a en effet eu accès au document adressé au personnel de Clarence House, la demeure de Charles jusqu’ici.

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Plusieurs dizaines de salariés sont avertis que des suppressions de postes seront "inévitables". En fait, ils feront doublon avec ceux qui existent déjà à Buckingham, là où Charles III travaillera désormais, bien que l'on ne sache pas encore s’il y habitera, comme sa mère Elizabeth. Enfin, le document précise que ces licenciements n’interviendront pas avant trois mois et les indemnités seront "améliorées". 

Le syndicat des services publics parle d’une annonce "sans cœur", en pleine période de deuil national et demande la sécurité de l’emploi. Pourtant, ceux qui travaillaient pour le prince de Galles savent qu’ils ne le suivront pas une fois devenu roi, confie l’un de ses anciens majordomes. Selon lui, les règles sont claires, dès lors qu’il change de titre et de résidence, ceux qui l’entourent perdent leur travail. 

Déjà réduit par Elizabeth II, le train de vie de la famille royale doit encore être abaissé selon les spécialistes de la Couronne : c’est l’une des tâches qui incombent désormais à Charles III.

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