Mort d'Elizabeth II : la folle semaine de Liz Truss, la nouvelle Première ministre du Royaume Uni
La cheffe du gouvernement, entrée en fonction il y a tout juste une semaine, est passée par tous les états en seulement sept jours. Des foudres de l'opposition à l'annonce de cet évènement historique bouleversant. Et l'ascenseur émotionnel ne devrait pas s'arrêter de sitôt.
Il y a une semaine, lundi 5 septembre, Liz Truss était une ministre en vue, favorite pour succéder à Boris Johnson. Sa victoire proclamée, elle s’envole pour Balmoral afin de rencontrer la reine. La nouvelle cheffe du gouvernement est alors loin de se douter que la souveraine vit ses derniers jours. La photo de leur poignée de main sera pourtant la dernière de la monarque.
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De retour au 10 Downing Street, Liz Truss prononce ses premiers mots en tant que Première ministre du Royaume Uni : "Je viens d'accepter l'aimable invitation de sa majesté la reine à former un nouveau gouvernement".
Elle apprend la nouvelle en plein discours
Liz Truss forme son gouvernement et doit affronter l’opposition devant la chambre des Communes. Jeudi, elle présente un plan de lutte contre la flambée des prix de l’énergie, une mesure capitale. Mais elle blêmit à la lecture d’une note. Elle apprend qu'Elizabeth II va mal. Quelques heures plus tard, la Première ministre tient un nouveau discours devant Downing Street : "Nous sommes tous dévastés par l'information qui vient de nous parvenir de Balmoral..."
On behalf of a grieving nation I offer my deepest condolences on the passing of Her Majesty.
— Liz Truss (@trussliz) September 9, 2022
She was the rock on which modern Britain was built.
The thoughts of this government and this nation are with His Majesty The King and his family. pic.twitter.com/1tUra5luLf
Liz Truss est l’une des premières à rencontrer le nouveau roi à Buckingham Palace. Au cœur de toutes les cérémonies, Liz Truss vient de vivre une semaine en accéléré. Elle s’apprête à recevoir les chefs d’État du monde entier pour les obsèques de la reine. La cheffe du gouvernement en oublierait presque qu’elle a un pays à relever de la crise et une colère sociale à apaiser.
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