Accident nucléaire : la Russie dément toute fuite radioactive
En direct de Moscou, le correspondant de France 2, Dominique Derda, fait le point sur la situation.
Des traces de ruthénium-106, un produit radioactif, aurait été dans l'atmosphère en Europe. L'origine de la fuite se trouverait en Russie, entre la Volga et l'Oural. Pour l'heure, les autorités russes démentent toute implication. "En 1986 pour Tchernobyl, il a fallu deux jours avant que les Suédois ne détectent quelque chose, et que le Kremlin finisse par reconnaître qu'il y avait bien eu un accident. Difficile à l'époque pour Gorbatchev de nier l'évidence, mais c'était déjà un progrès, parce qu'avant Tchernobyl, il y avait déjà eu une catastrophe nucléaire en Union soviétique, dans le sud de l'Oural en 1957, et on ne l'a su que 19 ans plus tard", rappelle le correspondant de France 2, Dominique Derda.
L'affaire étouffée ?
Depuis, il y a officiellement une volonté de plus grande transparence. Les installations nucléaires russes reçoivent régulièrement la visite d'experts étrangers et notamment français. "Mais dans le cas d'une fuite comme celle-ci, dont on nous dit qu'elle ne représenterait pas un danger très important, on peut très bien imaginer que les responsables locaux, si fuite il y a bien eu, ont pu très bien dans un premier temps essayé d'étouffer l'affaire, en se disant qu'avec un peu de chance, personne ne s'en rendrait compte, ni à Moscou, ni à l'étranger. Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est raté", conclut le journaliste de France 2, en direct de Moscou.
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