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Alexeï Navalny : la Cour européenne des droits de l'homme demande à la Russie la libération "immédiate" de l'opposant russe

Le principal opposant à Vladimir Poutine avait déposé une requête le 20 janvier, arguant que les dispositions prises par les autorités russes pour assurer sa détention "ne pouvaient pas fournir des garanties suffisantes pour sa vie et sa santé".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'opposant russe Alexeï Navalny à l'occasion de son procès, à Moscou, le 16 février 2021.  (MOSCOW COURT PRESS SERVICE/HANDO / ANADOLU AGENCY / AFP)

L'Europe hausse (encore) le ton, cette fois par le biais de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). L'institution a demandé au gouvernement russe la libération "avec effet immédiat" de l'opposant Alexeï Navalny, mercredi 17 février. "La Cour a tenu compte de la nature et de l'ampleur du risque pour la vie du requérant, (...) considéré à la lumière des circonstances générales de la détention actuelle du requérant", a précisé la CEDH dans un communiqué.

Pas de "garanties suffisantes pour sa vie et sa santé"

Cette "mesure provisoire" a été prise après une requête déposée par l'opposant russe le 20 janvier, dans laquelle il réclamait sa libération. Il estimait que les dispositions prises par les autorités russes pour assurer sa détention "ne pouvaient pas fournir des garanties suffisantes pour sa vie et sa santé".

La Russie, signataire de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme, a "l'obligation de respecter" cette décision. Cependant, le non-respect de telles mesures a déjà été observé à plusieurs reprises, notamment par la Russie, condamné à ce titre par la cour en 2016. Alexeï Navalny a été interpellé le 17 janvier à son retour de convalescence en Allemagne. Sa détention a suscité des manifestations à travers la Russie qui ont donné lieu à quelque 11 000 arrestations.

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