Deux bombardiers russes interceptés au large de la Bretagne à la fin septembre
Les deux Tu-160 ont passé plusieurs heures au large des côtes d'Europe occidentale, suscitant l'intervention de l'aviation norvégienne, britannique, française et espagnole.
A quoi joue l'aviation russe ? Deux bombardiers lourds ont passé plusieurs heures au large des côtes d'Europe occidentale, le 22 septembre, suscitant l'intervention de plusieurs pays, dont la France. "A 13h57, deux Rafale de la permanence opérationnelle de Tours décollent pour les intercepter à 100 km des côtes bretonnes" et les escorter vers le Sud, révèle ainsi l'Armée de l'air, le mercredi 28 septembre.
L'Espagne, la Norvège et le Royaume-Uni également concernés
Deux autre Rafale français ont ensuite pris le relais, avant que les appareils russes ne mettent le cap vers l'Est, où ils ont été pris en charge par deux F-18 espagnols. "Ces interceptions et escortes ont été menées en étroite collaboration entre les deux centres d’opération de l’Otan du Nord et du Sud et le centre national des opérations aériennes (CNOA) de Lyon-Mont Verdun", résume l'Armée de l'air. Avant la France et l'Espagne, la Norvège et le Royaume-Uni avaient également déployé leur aviation pour escorter les deux Tu-160 Blackjack, un appareil conçu pour transporter des missiles de croisière.
Ce n'est pas la première fois que l'aviation russe pointe le bout du nez au large de nos côtes, sans toutefois pénétrer l'espace aérien français. En février, déjà, deux Tu-160 avaient été interceptés au large du Touquet (Pas-de-Calais), au-dessus de la Manche, lors d'un épisode au parfum de guerre froide.
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