Fuites sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 : la piste du sabotage est privilégiée
L'hypothèse d'un sabotage est privilégiée par les Européens, mercredi 28 septembre, à la suite des fuites survenues en mer Baltique provenant des gazoducs Nord Stream 1 et 2. Mis en cause, les Russes accusent les Américains.
Mercredi 28 septembre, la mer Baltique est toujours en ébullition après les fuites provenant des gazoducs Nord Stream 1 et 2. Les autorités suédoises ont lancé une enquête pour sabotage aggravé. La thèse de l'accident est a priori écartée. Un drone ou des drones sous-marins ont-ils été utilisés pour cibler les deux gazoducs ? Ils auraient pu être lancés à partir d'un sous-marin positionné à plusieurs miles nautiques des points visés.
Des gazoducs vulnérables
Selon les experts, des nageurs de combat équipés de bouteilles d'oxygène auraient aussi pu mener cette opération, à 70 mètres de profondeur. En-tout-cas, cela prouve que les gazoducs sont vulnérables. Coïncidence : un nouveau gazoduc stratégique reliant la Norvège à la Pologne était inauguré mardi 27 septembre. Si l'on peut facilement attaquer Nord Stream 1 et 2, on peut aussi s'en prendre aux autres gazoducs qui alimentent l'Europe. Ces inquiétudes sur la sécurité énergétique ont fait bondir les prix du gaz sur les marchés internationaux. La Russie nie être à l'origine des explosions, et pointe la responsabilité des États-Unis dans ce probable sabotage.
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