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La Russie entraîne ses cadets au combat

Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Après le démantèlement de l’URSS en 1991, les enseignements militarisés et patriotiques dans les écoles russes n’avaient plus lieu d’être. Mais l’arrivée au pouvoir en 1999 de Vladimir Poutine a remis au premier plan les valeurs patriotiques. En pleine expansion, les corps de cadets (écoles militaires) trouvent un nouveau souffle.

Pour accueillir les nouveaux élèves, il existe aujourd’hui toutes sortes d’établissements, de l’école classique à l’internat. Les corps de cadets sont eux-mêmes extrêmement variés (cosaques, diplomatiques, musicaux…).
 
Comme tous les établissements scolaires, ces écoles ont pour vocation de donner des bases intellectuelles et culturelles à leurs élèves. Mais elles doivent également fournir une éducation physique de qualité et développer le sens moral des cadets. Car ceux-ci devront servir la patrie dans le domaine civil ou militaire.
 
Si certaines de ces écoles ont subi ces dernières années des réformes en profondeur, voulant ressembler aux internats d’élite anglais (plus d’excellence pédagogique moins de côtés militaires), beaucoup d’autres continuent d’appliquer à la lettre leur slogan : «La vie, la mère-patrie et l’honneur pour tout le monde.»
 
Le photographe Eduard Korniyenko a suivi pendant deux jours en avril 2014, la vie de seize cadets de l’école de Stavropol, dans le sud-est de la Russie. Il les a accompagnés dans leur quotidien lors d’une escapade pour un exercice tactique dans le village de Sengileyevskoye, à environ une trentaine de kilomètres de l’école.
 
Vingt photos illustrent ce propos.

tient son nom du célèbre général Alexis Iermolov qui officia au XIXe siècle, lors des guerres napoléoniennes et du Caucase.
 
 (REUTERS / Eduard Korniyenko)
Les élèves y sont âgés de 11 à 17 ans.
 
 
 (REUTERS / Eduard Korniyenko)
viennent la plupart du temps de milieux militaires. Les parents apprécient le sens de la discipline des cours. Ici, l’enseignant montre à ses élèves un portrait du général Mikhaïl Skobelev, considéré comme un héros de la guerre russo-turque de 1877-1878. (REUTERS / Eduard Korniyenko)
dispense tous les cours d'une école russe classique, il propose aussi des entraînements dans un camp militaire à la fin de l’année scolaire.
 
 
 (REUTERS / Eduard Korniyenko)
qui obtiennent les meilleures notes peuvent bénéficier de cette formation, où le maniement des armes est enseigné.
 
 
 (REUTERS / Eduard Korniyenko)
les jeunes sont logés dans des dortoirs de style militaire. A 7h du matin, tout le monde est debout.
 
 
 (REUTERS / Eduard Korniyenko)
vers les lieux d’entraînement se fait en camionnette, la seconde se poursuit à pied, fusil et effets personnels en bandoulière.
 
 
 (REUTERS / Eduard Korniyenko)
par une course autour du village de Sengileyevskoye…
 
 

  ( REUTERS / Eduard Korniyenko)
exercices physiques de remise en forme.
 
 (REUTERS / Eduard Korniyenko)
font partie du stage.
 
 
 (REUTERS / Eduard Korniyenko)
est le moment le plus attendu par les élèves.
 
 
 (REUTERS / Eduard Korniyenko)
au tir avec des fusils ou des Kalachnikov…
 
 (REUTERS / Eduard Korniyenko)
avec un révolver sont au menu des cours.
 
 (REUTERS / Eduard Korniyenko)
beaucoup le vivent comme un jeu et un moyen de retrouver leurs amis loin de chez eux.
 
 
 
 (REUTERS / Eduard Korniyenko)
des pauses pour la prière sont aménagées.
 
 (REUTERS / Eduard Korniyenko)
Que ce soit pour l’organisation de la cuisine…
 
 
 (REUTERS / Eduard Korniyenko)
pendant les gardes de nuit.
 
 (REUTERS / Eduard Korniyenko)
est pratiqué par tous, filles ou garçons.
 
 (REUTERS / Eduard Korniyenko)
un élève a perdu une partie de son équipement, il est puni.
 
 
 (REUTERS / Eduard Korniyenko)
mais certains continuent de bavarder.
 
 (REUTERS / Eduard Korniyenko)

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