Guerre en Ukraine : à Kiev, les derniers Français entre le doute et l'inquiétude
700 Français sont toujours en Ukraine, vendredi 25 février. Quand certains sont coincés sur place, d'autres ont réussi à prendre la route. Les équipes de France Télévisions ont recueilli plusieurs témoignages.
Les rues de Kiev (Ukraine) sont désertes, vendredi 25 février. La sirène retentit plusieurs fois par jour. Cyril Baraton, ressortissant français à Kiev, a reçu de l'ambassade la consigne de rester chez lui. "La situation est tendue, on a des informations de la France comme quoi les Russes vont prendre Kiev, et on vient d'avoir à l'instant le maire de Kiev (…) [qui dit] que tout va bien", explique-t-il, signalant des informations "totalement contradictoires".
S'abriter ou fuir
Mohamed Elbrahmi, un autre ressortissant français, se tient prêt à partir au plus vite. Il a préparé son sac à dos avec un chargeur, de l'eau, des pâtes et des fruits, et pourra réagir vite en cas d'appel de l'ambassade. Il a décidé de passer la nuit dans le métro, auprès de dizaines d'Ukrainiens installés depuis deux jours. "On a tous peur", confie Mohamed. Kevin Bensimon a quant à lui fait six heures de route avant d'atteindre une aire, à 200 km à l'ouest de la capitale. "Ici la vie parait presque normale, c'est presque perturbant. Les gens travaillent, il y a de la nourriture, il y a de l'essence", note-t-il.
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