Séisme en Syrie : dans le nord du pays, les habitants manquent de tout
Dans la ville d'Harim, dans le nord de la Syrie, huit jours après le tremblement de terre, l'aide humanitaire est quasi inexistante. La zone est contrôlée par les rebelles. Un infirmier raconte avoir perdu toute sa famille sous les décombres. "Ma femme et mes deux filles sont mortes ici, je n'ai rien pu faire pour elles." Il continue pourtant d'exercer son métier, à l'hôpital d'Harim.
Pénurie d'équipements
Ce jour-là, la petite fille qu'il opère souffre de plusieurs fractures, et la partie est loin d'être gagnée. Les chirurgiens manquent de tout. "Il y a une pénurie d'équipements. On a notamment besoin de scanners, car de très nombreuses blessures nécessitent un scanner fiable. Mais il n'y en a pas", explique Hassan al-Hamdo, chirurgien orthopédique. Habituellement, cet hôpital accueille les blessés de guerre, mais n'est pas équipé pour affronter une telle catastrophe et recevoir tant de blessés graves.
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