Séisme en Turquie et en Syrie : les nuits d'angoisse des rescapés de Kahramanmaras
La nuit à Kahramanmaras (Turquie), il y a les sinistrés qui dorment au bord des routes, et ceux qui ont trouvé un abri, dans une cafétéria. "Ils sont comme mes frères, c'est comme ça", dit le gérant. Il accueille plusieurs familles, une cinquantaine de survivants au total. Un père de famille travaillait dans le textile. Son entreprise a été détruite, et son immeuble menace aujourd'hui lui aussi de s'effondrer. Sa femme et ses enfants sont selon lui "traumatisés".
Partir ou rester ?
Un autre homme a réussi à mettre ses fils et sa femme à l'abri, mais sa belle-mère est restée sous les décombres. "La sauver, ce serait un miracle pour nous", dit-il. Les nuits sont brèves et compliquées pour tous. Au moment du petit-déjeuner, les enfants sont nourris en premier. "Demain, je pars à Istanbul (Turquie). Et s'il y a un tremblement de terre là-bas, la Turquie, je veux en partir", confie une petite fille. Partir ou rester après la catastrophe ? C'est toute la question que se posent aujourd'hui les survivants.
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