Séisme en Turquie et Syrie : le bilan 36 heures après le tremblement de terre
Vu du ciel, des anciens immeubles d’habitations ne sont plus qu’un champ de ruines. Mardi 7 février, au lendemain du séisme en Syrie, secours et habitants s’activent sur les décombres. Des milliers de personnes sont toujours portées disparues. "On entend leur voix, ils sont toujours en vie mais on peine à les faire sortir", explique un homme. À la pelleteuse, on déblaye les blocs de murs, également à coup de masse. Puis, il faut se frayer un chemin dans le béton et la poussière.
"Un sentiment de fin du monde"
Les passages jusqu’à la surface sont étroits et les sauvetages périlleux. "Nous sommes complètement brisés, plus de père, plus de mère", pleure un rescapé. À Alep (Syrie), ville déjà bombardée par la guerre, les rues sont une succession d’immeubles en ruines. "Il y a un peu un sentiment (...) de fin du monde", témoigne une Française responsable d’association, entre deux secousses. Les appels au secours se font de plus en plus rares au fil des heures. Les volontaires affluent à l’aéroport pour apporter leur aide au sud de la Turquie.
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