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Séisme en Turquie et en Syrie : pourquoi un séisme aussi meurtrier ?

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Séismes en Turquie et en Syrie : pourquoi un séisme aussi meurtrier ?
Article rédigé par France 2 - J. Lonchampt, F. Parisis, J. Chouquet
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Le tremblement de terre du lundi 6 février a frappé une région habituée aux séismes, a la confluence de trois pâques tectoniques. Le phénomène était donc attendu, mais aurait provoqué moins de dégâts si les normes de construction en vigueur avaient été respectées.

Plus de 2 800 immeubles effondrés, et des milliers de victimes. Lundi 6 février, la Turquie et la Syrie ont connu l'un des pires tremblements de terre de leur histoire, un séisme de magnitude 7,8 suivi de violentes répliques, d'une puissance jamais vue dans la région depuis 200 ans. L'épicentre se situe quasiment à la frontière entre les deux pays, le long de la faille est-anatolienne. Une zone classée à risque, densément peuplée. Selon l'OMS, le séisme pourrait avoir touché 23 millions de personnes.   

La Turquie, un pays mouvant 

La Turquie est un pays mouvant, situé sur la plaque tectonique anatolienne, une région prise en étau par la plaque eurasienne au nord, et la plaque arabique au sud. Une grande partie du pays se déplace ainsi vers l'Ouest, d'environ 2 cm par an. Lundi, face à la pression, la plaque anatolienne a cédé, glissant par endroits entre 3 et 9 mètres. Ce mouvement rappelle le tremblement de terre de 1999, qui avait emporté 17 000 personnes. Les autorités ont depuis entrepris des travaux pour consolider certains bâtiments. Mais si les normes parasismiques se durcissent, toutes les habitations sont loin d'être protégées. 

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