: Vidéo Lits de camps pour les avocats, Algeco derrière le tribunal : une mobilisation exceptionnelle de la justice en marge du G7
Nationalistes, "gilets jaunes", black blocks... Les avocats et magistrats se préparent à un éventuel surcroît de travail du 24 au 26 août aux alentours de Biarritz, où va se tenir le sommet du G7.
Les représentants du G7 ont rendez-vous à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) du 24 au 26 août, et des violences au cours des manifestations des contestataires sont redoutées, tout comme un afflux d'arrestations des auteurs de violences.
Le barreau de Bayonne se prépare. Au sous-sol de la Maison de l'avocat, trois lits de camps et une douche ont été installés pour accueillir des effectifs très renforcés.
Normalement on a une défense pénale qui est d'environ sept à huit avocats par semaine. Et là, on va avoir une permanence pénale de 70 avocats par jour !
Teddy Vermote, bâtonnier du Barreau de Bayonneà franceinfo
"C'est du jamais vu et je pense que ça ne s'est jamais vu en France. On est prêt à traiter l'afflux de dossiers si afflux il y a, et surtout à faire en sorte que 24h/24 les libertés individuelles soient parfaitement défendues et que la défense pénale soit assurée, assure Teddy Vermote, le bâtonnier du barreau de Bayonne.
"Ce G7 est exceptionnel parce que les mouvements contestataires pourraient se combiner, craint l'avocat. On a des mouvements nationalistes locaux très forts, qui ont annoncé qu'ils seraient parfaitement pacifistes. On a aussi l'effet 'gilets jaunes' et puis on a surtout les black blocs."
34 fonctionnaires appelés en renfort au TGI
Le tribunal de grande instance de Bayonne est prêt également à faire face. "Nous aurons 34 fonctionnaires qui viendront nous aider : 7 magistrats du siège, 17 fonctionnaires extérieurs, greffiers et agents, et 10 procureurs de toute la Cour d'appel de Pau", détaille le procureur de la République de Bayonne, Samuel Vuelta Simon. Des Algeco ont été installés à l'arrière du Palais de justice pour pouvoir recevoir tous les prévenus avant les audiences. "Quand on veut la paix on prépare la guerre, estime le procureur. Nous sommes prêts."
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