Sommet du G7 : le gouvernement débloque 350 000 euros pour les commerçants de Biarritz
Les commerçants de Biarritz qui accusent des pertes à cause des mesures de sécurité pendant le sommet du 7 vont être indemnisés avant le 1er novembre.
"On indemnisera les commerçants qui ont eu à subir des pertes importantes", avait promis Emmanuel Macron, sur France 2. La secrétaire d'Etat à l'économie et aux finances Agnès Pannier-Runacher a annoncé jeudi 29 août à Biarritz le déblocage d'une enveloppe de 350 000 euros pour indemniser les commerçants dont l'activité a été touchée par le sommet du G7. "Nous voulons saluer les commerçants qui ne sont pas des agents publics, mais qui ont joué le jeu en restant ouverts pendant les quatre jours du sommet. Il est légitime de les indemniser", a déclaré la secrétaire d'Etat à la presse.
L'enveloppe devrait être versée avant le 1er novembre. Les compensations, basées sur la marge brute, seront calculées sur les quatre jours où Biarritz a été fermée. Elles pourront aussi être élargies à "d'autres endroits qui ont pu être bloqués à proximité de Biarritz". L'enveloppe correspond "peu ou prou à l'argent que l'on a pu verser aux commerçants lors des travaux de Notre-Dame de Paris ou lors de l'expérience des gilets jaunes", a précisé la secrétaire d'Etat.
La secrétaire d'Etat avait auparavant fait un tour dans quelques commerces de la ville, notamment ceux située dans la zone rouge, périmètre où la sécurité était maximale et où ne pouvaient rentrer que les personnes accréditées et les habitants. Patrick Darrigade, gérant d'une Maison de la presse, dans la zone rouge, a assuré avoir "perdu 28 000 euros sur quatre jours" et risquer d'être déficitaire en fin d'année. "C'était la pire semaine pour faire ce sommet", a souligné Joëlle Vachet, gérante d'un magasin de vêtements.
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