Cet article date de plus de trois ans.

Sommet du G7 : pour son premier voyage officiel, Joe Biden veut replacer les États-Unis au centre du jeu

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 8min
Sommet du G7 : pour son premier voyage officiel, Joe Biden veut replacer les États-Unis au cœur du jeu
Sommet du G7 : pour son premier voyage officiel, Joe Biden veut replacer les États-Unis au cœur du jeu Sommet du G7 : pour son premier voyage officiel, Joe Biden veut replacer les États-Unis au cœur du jeu (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - J. Chamoulaud, S. Khaldoun
France Télévisions

Joe Biden a effectué son premier voyage officiel à l’étranger à l’occasion du sommet du G7 au Royaume-Uni, vendredi 11 juin. L’objectif du président américain est de renforcer les liens avec les puissances européennes et construire un front commun contre la Chine.

Pour son premier voyage à l’étranger, Joe Biden était présent au sommet du G7, au Royaume-Uni, vendredi 11 juin. Le président des États-Unis est en quête de partenaires occidentaux pour créer un front commun contre la Chine. "Mon objectif est que l’Amérique rassemble les démocraties du monde entier", a-t-il expliqué dans une interview au Washington Post. L’idée est également de tourner le dos aux années Trump et de traiter les dossiers sensibles comme le commerce international, le contrôle des océans ou la question des droits de l’Homme avec notamment les Ouïghours persécutés en Chine.

"Donald Trump était allé en Arabie saoudite"

Joe Biden se rendra ensuite au sommet de l’OTAN mais rencontrera également Vladimir Poutine à Genève, en Suisse. "Les États-Unis sont vraiment de retour, mais un retour fragile. Le fait que Joe Biden consacre son premier voyage à l’Europe, quand Donald Trump était allé en Arabie saoudite, qu’il réaffirme son attachement aux valeurs communes de la démocratie, c’est très important et nécessaire, analyse Nicole Bacharan politologue et spécialiste des États-Unis sur le plateau du 23 heures de franceinfo. En revanche, on sent que les Européens sont réticents à sa volonté d’être le grand chef. Ils ont appris que la démocratie américaine elle-même était fragile, que ce qu’un président américain faisait, le prochain pouvait le défaire."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.