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Syrie : la Croix-Rouge et le Croissant rouge autorisés à Homs pour évacuer les blessés

Au moins onze ambulances se sont rendues dans le quartier de Baba Amr, pour venir en aide aux blessés, dont les journalistes occidentaux sur place. Premiers évacués : les femmes et les enfants.
Article rédigé par Cécile Quéguiner
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Les négociations entre diplomates, responsables du CICR, du Croissant rouge, les rebelles qui contrôlent le quartier et le régime de Damas ont donc abouti. Elles portaient sur l'exigence de faire taire des armes pour parvenir à évacuer les blessés, et vraisemblablement les dépouilles des deux journalistes tués mercredi, Rémi Ochlik et Marie Colvin.

Premiers blessés évacués

Pas question néanmoins de ne prendre en charge que les journalistes. Le CICR a tenu à le préciser : "Si nous allons à Homs, ce ne sera pas seulement pour évacuer les journalistes mais aussi pour aider la population qui peut avoir besoin d'une aide et d'une évacuation ". Au moins onze ambulances et d'autres véhicules ont donc été dépêchés sur place. Et sept premiers blessés ont quitté les lieux. Mais on ignore encore de combien de temps ces secours disposent, et la teneur du compromis trouvé avec les rebelles et les autorités. 

Certains quartiers rebelles de la ville de Homs, et notamment celui de Baba Amr où ont été tués et blessés les reporters, sont sous le feu constant des bombardements depuis trois semaines. Des violences qui empêchent l'acheminement de vivres et de matériel médical. Qui empêchent aussi les blessés de sortir de la ville pour se faire soigner convenablement. C'est pour cette raison qu'Edith Bouvier, la journaliste du Figaro, et Paul Conroy, photographe britannique indépendant, ont demandé par vidéo à être évacués au plus vite. 

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