Chute de Bachar al-Assad : qui sont les premiers gagnants et perdants ?
Quelle est la situation en Syrie, dimanche 8 décembre ? Concernant les forces en présence : d'une part, les territoires tenus par les forces kurdes, que la France et les États-Unis ont aidées durant la guerre contre Daech, et d'autre part les islamistes du HTS, "un groupe composite, qui s'est emparé trop facilement [d'une partie] de la Syrie, et va devoir maintenant prouver qu'il est capable de l'administrer", indique le journaliste Étienne Leenhardt sur le plateau du 20 Heures.
La Turquie et l'Iran directement concernés
Dans la région, le vainqueur à court terme est le président turc, Erdogan, débarrassé de son ennemi Bachar al-Assad. "Il espère pouvoir rapatrier en Syrie les millions de réfugiés qui s'étaient réfugié en Turquie pour la guerre, et va potentiellement porter son offensive contre les Kurdes", poursuit Étienne Leenhardt. Mauvais point également pour l'Iran : déjà touché par l'affaiblissement du Hezbollah au Liban, il perd avec la Syrie un accès pour l'acheminement des armes.
Quant au Kremlin, "si la Russie a mollement défendu Bachar al-Assad ces derniers jours et a accepté de l'accueillir, c’est peut-être en échange de la garantie que les rebelles ne s’attaqueront pas aux bases militaires dont la Russie dispose en Syrie", conclut le journaliste.
Regardez l'intégralité de la chronique dans la vidéo ci-dessus
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.