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Le plateau du Golan devient un lieu touristique
En avril 2016, Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, réaffirmait que la partie du plateau du Golan annexée par l’Etat hébreu «restera pour toujours dans les mains d’Israël». Une annexion non-reconnue par les instances internationales. Aujourd’hui, le plateau du Golan est même devenu une destination touristique, un lieu chargé d’Histoire.
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Pour Tel Aviv, le lieu est stratégique. Le Mont Hermon, à l’extrême Nord de la zone, se situe à une soixantaine de kilomètres de Damas, la capitale syrienne. De cet observatoire, on peut distinguer les combats qui secouent la Syrie. Le plateau du Golan a été conquis en 1967, lors de la guerre des Six Jours. Depuis 1974, une zone démilitarisée sous contrôle des Nations Unies sépare les deux pays.
L’autre dimension que découvrent les touristes du Golan est son rôle dans l’économie. Il est le château d’eau de la région. D’ici partent les futurs affluents du Jourdain, ainsi que l’eau qui alimente le lac de Tibériade. C’est également une zone agricole importante qui produit vin et pommes, notamment.
Les balades organisées par Emad Madah racontent tout cela. Cet Arabe israélien cherche à partager à la fois un moment ludique et historique.
Avant l’annexion, 150.000 habitants vivaient sur le Golan. Mais la quasi-totalité des 250 villages ont été détruits. Les habitants ont rejoint la Syrie, à l’exception de 22.000 Druzes syriens autorisés à vivre dans les cinq villages restants. Désormais, le peuplement est également israélien, grâce à 33 colonies qui comptent 20.000 habitants.
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