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Attentat déjoué dans l'Hérault : les trois suspects ont été mis en examen

Ils sont poursuivis pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle" et "fabrication et détention d'explosifs en bande organisée".

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
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L'entrée de l'immeuble où vivait Thomas S. à Clapiers (Hérault), le 10 février 2017. (SYLVAIN THOMAS / AFP)

Des explosifs ont été retrouvés mais la cible reste floue pour les enquêteurs : deux hommes et une adolescente, soupçonnés d'avoir voulu perpétrer un attentat "imminent" en France, ont été mis en examen et écroués, mardi 14 février. Thomas S., 20 ans, sa compagne Sarah, 16 ans, et Malik H., 33 ans, sont poursuivis pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle", indique une source judiciaire. Les deux premiers ont également été mis en examen pour "fabrication et détention d'explosifs en bande organisée".

Un explosif découvert lors des perquisitions

Interpellés vendredi dans l'Hérault, les trois suspects ont été placés en détention provisoire conformément aux réquisitions du parquet de Paris qui a ouvert une information judiciaire, confiée à des juges antiterroristes. Dès le lendemain de leur arrestation, les suspects avaient été transférés dans les locaux de la Sous-direction antiterroriste à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).

>> Attentat déjoué : ce que l'on sait des trois suspects interpellés dans l'Hérault

Dans l'appartement de Clapiers (Hérault) où a été arrêté Thomas S., les enquêteurs ont découvert 71 grammes de TATP, un explosif artisanal puissant mais très instable, et du matériel pour en fabriquer. L'exploitation du matériel informatique et téléphonique saisi lors des perquisitions suggèrent des cibles potentielles, dont la tour Eiffel. Mais "aucun élément ne montre à ce stade une préparation sur une cible clairement définie", d'après une source proche de l'enquête.

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