Radicalisation : un rapport passe les services publics au scanner
Des députés estiment que la radicalisation dans l'administration publique reste marginale, tout en pointant certains secteurs à risques.
Pour la première fois, un rapport dresse l'ampleur de la radicalisation dans les services publics. Si les secteurs de l'éducation et de la sécurité seraient peu touchés, des dérives existeraient dans le secteur pénitentiaire, et le milieu du sport. La centaine de pages issue d'une enquête de sept mois de la part de 50 députés indique que cette radicalisation reste néanmoins marginale au sein de l'administration française.
Un risque dans les prisons
"Pas de déni, pas de panique", explique d'emblée Éric Poulliat, député LREM de la Gironde. "Je pense qu'il y a des endroits où la situation est sous contrôle, parce qu'il y a une culture du renseignement, une culture de la sécurité", assure-t-il. Dans l'armée de terre par exemple, la suspicion de radicalisation est minime, à hauteur de 0,05%. Dans les prisons, il faut rester vigilant selon le rapport, car la radicalisation des détenus peut influencer certains surveillants.
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